Si l'on vous offrait 1 milliard d'euros pour racheter votre start-up âgée de 2 ans, oseriez-vous dire non ?
Daniel Ichbiah
"Je n'engage une personne que si je me dis que serais prêt à travailler pour elle. Pourquoi ? Parce qu'à long terme, on ne progresse qu'à condition d'avoir autour de soi des gens d'exception".
Mark Zuckerberg
Ce personnage qui a été milliardaire à 23 ans échappe à l'analyse immédiate...
S'il a battu bien des records, la richesse n'est pas son moteur.
Saviez-vous que Zuckerberg se veut le plus grand donateur humanitaire de la planète ? Qu'il voudrait contribuer à soigner toutes les maladies existantes ?
Mark Zuckerberg est l'un des hommes les plus puissants de la planète. Et il collectionne les records.
A 24 ans, il est devenu le plus jeune milliardaire du monde.
En 2018, à 34 ans, il est devenu la 3ème fortune mondiale.
Pourtant, s'il avait un modèle, ce ne serait pas Warren Buffett ou Bill Gates, longtemps en compétition pour le titre de l'homme le plus riche du monde. Ce serait plutôt Gandhi. Ou Nelson Mandela.
Quelle est son ambition ?
Les 4 réponses pourraient s'appliquer.
N'a-t-il pas déclaré qu'il souhaitait...
"Contribuer à l'avancement de la vie humaine".
Le propre des personnages de ce calibre est d'échapper à l'analyse immédiate.
Politiquement, il s'est opposé à Donald Trump. Et n'a pas caché son intention d'employer une partie de sa fortune à 'orienter le débat politique et influencer le vote de certaines lois'. Il y a de quoi être surpris par certaines de ses positions politiques pour le moins inattendues.
Zuckerberg n'aime pas le faste, le superficiel et encore moins l'argent.
Il s'est engagé à donner 99% de sa fortune à des activités humanitaires !
Ce n'est pas le moindre des paradoxes de cet OVNI.
Pourtant, dès 2011, Julian Assange sonnait l'alarme :
"Facebook est la machine d'espionnage la plus épouvantable qui ait jamais été inventée."
A cette époque, sa déclaration était passée inaperçue.
L'affaire est désormais notoire : Facebook engrange des milliers de données sur nous. A des fins publicitaires, nous dirait l'intéressé. Uniquement publicitaires. Parfois aussi, de manière indirecte.
Mais si l'on en croit Assange :
"La CIA utilise Facebook pour rechercher des 'réseaux d'amis' de personnes soupçonnées de dissidence. Il leur suffit de parcourir la section 'amis' de Facebook."
Quant à nous, que savons-nous de lui ?
Bien peu de choses car les gens de Facebook cultivent le culte du secret, appliquant l'adage : 'pour vivre heureux, vivons caché'.
Curieux paradoxe : l'indiscrétion de Facebook cohabite avec un mutisme de principe.
Un exemple : chaque semaine, Zuckerberg se livre à des Questions / Réponses avec son personnel. En 8 ans, rien n'a filtré ! Sauf une fois. Et le coupable, à peine repéré, a été viré de Facebook.
En tant qu'auteur de ce livre, je peux en témoigner. Je n'ai jamais eu autant de difficultés à obtenir des témoignages sur un personnage vivant.
Les médias ? Zuckerberg n'en a aucunement besoin. Aucun d'entre eux n'a une audience aussi énorme : 2,3 milliards d'individus pour Facebook, plus 1 milliard pour Instagram...
Qu'on le veuille ou non, le futur sera écrit avec lui et il va marquer nos vies durant des décennies.
Le scandale Cambridge Analytica n'est que la partie émergée de l'iceberg.
Vous serez étonné d'apprendre l'ampleur des données que Facebook conserve sur chacun de nous...
Alors, est-ce un ange ou un démon?
" J'allais à l'école, puis je rentrais à la maison et alors seulement, je pouvais me dire que je disposais de cinq heures complètes pour m'asseoir devant mon ordinateur, jouer et écrire des logiciels. Lorsque le vendredi arrivait, je me disais : ça y est ! Je dispose de deux journées complètes pour écrire du logiciel ! "
" Ce fut mon moment le plus dur à la tête de Facebook ".
" Au sortir d'une discussion tendue, un investisseur m'a dit que, si je n'étais pas d'accord pour vendre, je le regretterais toute ma vie. "
" Je croyais dans ce que nous faisions mais je me sentais seul… Pire, c'était de ma faute. Je me demandais si je ne m'étais pas simplement fourvoyé, si je n'étais pas un imposteur : un garçon de 22 ans sans aucune idée de la façon dont le monde fonctionne… "
" Presque tout le monde voulait que nous vendions. Faute d'un objectif plus élevé, cela semblait concrétiser le rêve de toute start-up. Cela nous a déchirés. Les relations se sont effilochées au point où, en l'espace d'une année, toutes les personnes de l'équipe de management sont parties. "
Speech donné en 2017 aux étudiants de Harvard.
" Ma première conférence a été sur l'informatique avec l'incroyable Harry Lewis. J'étais en retard et donc j'ai enfilé un t-shirt. Ce n'est qu'un peu plus tard que j'ai réalisé que je l'avais mis à l'envers avec l'étiquette qui pendait sur le devant.
Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi personne ne voulait parler avec moi.
Seul un type, Kang-Xing Jin (KX Jin), n'en a pas tenu compte. Nous en sommes venus à réaliser nos problèmes ensemble.
A présent, il dirige une bonne partie de Facebook ! "
" Voilà pourquoi vous devez être gentil avec les gens. "
" Quand j'avais 18 ans, j'ai fait beaucoup de choses stupides. Notamment à l'université. Je ne tiens pas à m'excuser pour cela. J'ai fait des choses embarrassantes. J'en suis désolé.
Si j'avais su ce que je sais à présent, j'espère que nous n'aurions pas commis ces erreurs. Mais je ne peux pas revenir en arrière et changer le passé.
Je ne peux qu'avancer en faisant ce que nous pensons être correct. "
" Je préfère que l'on me sous-estime, cela nous donne la liberté d'essayer des choses intéressantes. "
" Lorsque les gens disent trop de bien de nous, je dis à mes troupes : 'mais nous ne sommes pas aussi bons qu'ils le prétendent !'. Et quand il disent trop de mauvaises choses, je leur dis 'nous ne sommes pas aussi mauvais !' "
Facebook n'a pas été créé en vue d'être une entreprise mais pour accomplir une mission sociale - rendre le monde plus ouvert et connecté.
Changer la façon dont les gens communiquent changera toujours le monde. Changer le mode de diffusion des idées, la façon dont les sociétés fonctionnent, comment les gens se parlent, racontent des histoires, tombent amoureux, qui ils considèrent comme leurs amis, comme des inconnus…
Il est rare que la grandeur et le confort co-existent.
En n'étant pas conscient de ce que vous ne pouvez pas faire, vous pouvez accomplir des choses vraiment cool.
Chaque ingénieur de Facebook est responsable d'un bon million d'utilisateurs.
Ce n'est pas parce qu'ils nous aiment que les gens utilisent Facebook. C'est parce qu'ils aiment leurs amis.
Heureux les plus rapides car ils hériteront de la Terre. La lenteur amène à ajouter quelques embellissements, pas forcément utiles. La rapidité est visible par tous. Le rapide peut gagner en expérience, le lent ne peut que théoriser. Ceux qui livrent rapidement peuvent améliorer rapidement. La rapidité ne gagne pas seulement la course. Elle amène un avantage pour la course suivante.
Historiquement, ceux qui contrôlaient les médias contrôlaient le message : presse, radio, TV. Que se passe-t-il lorsque n'importe qui peut afficher son message aux autres ? On écoute alors ceux qui ont les meilleures idées. L'influence ne peut plus être possédée. Il faut la gagner.
Si nous ne créons pas les choses à même de tuer Facebook, d'autres le feront. Internet n'est pas un endroit amical. Les choses qui ne restent pas opportunes n'ont pas le luxe de laisser des ruines derrière elles. Elles disparaissent. "
" Nous ne créons pas des services pour gagner de l'argent ; nous gagnons de l'argent afin de pouvoir créer de meilleurs services. "
" Ce qui fait de nous une bonne association, c'est que nous sommes tous les deux optimistes sur le futur à une époque où beaucoup de gens ressentent les choses différemment. Nous croyons qu'il existe des réponses même aux problèmes les plus coriaces "
" Des recherches suggèrent que l'affichage d'une opinion opposée ne fait que vous cantonner davantage encore dans ce que vous croyez. "
" Nous opérons à une échelle si large que même un petit pourcentage d'erreurs engendre un grand nombre de mauvaises expériences.
Nous examinons plus de 100 millions de contenu chaque mois et même si nos investigateurs gèrent correctement 99 % d'entre eux, cela représente encore des millions d'erreurs sur la longueur.
N'importe quel système fera tôt ou tard quelques erreurs. "
" Mes grands parents sont venus d'Allemagne, d'Autriche et de Pologne. Les parents de Priscilla étaient des réfugiés de la Chine et du Vietnam. Les Etats-Unis sont une nation d'immigrés.
Comme beaucoup d'entre vous, je suis préoccupé de l'impact des récents ordres signés par le Président Trump.
S'il est nécessaire de protéger ce pays, nous devrions le faire en nous concentrant sur ceux qui représentent une réelle menace.
Nous devrions garder nos portes ouvertes aux réfugiés et à ceux qui ont besoin d'aide. C'est ce que nous sommes. Si nous avions fermé la porte aux réfugiés, il y a quelques décennies, la famille de Priscilla ne serait pas là aujourd'hui. "
" Les remarques du Président Lincoln durant la Guerre Civile Américaine me reviennent en mémoire : 'Nous ne pouvons réussir qu'ensemble. L'idée n'est pas 'est-ce que l'un de nous peut imaginer mieux ?' mais 'est-ce que nous pouvons tous faire mieux ?' "
" Trump prétend que Facebook est contre lui. Dans le même temps, les gens de gauche disent que nous avons aidé Trump. Chaque côté est contrarié par les idées et le contenu qu'ils n'aiment pas.
Voilà ce que c'est que de diriger une plate-forme où toutes les idées s'expriment. "
" J'ai fait toutes les erreurs que vous pourriez faire. Quand j'ai démarré, j'étais tellement jeune et inexpérimenté.
J'ai fait des erreurs techniques et des erreurs de business. J'ai embauché les mauvaises personnes. J'ai fait confiance aux mauvaises personnes.
J'ai probablement lancé plus de produits qui ont échoué que la plupart des gens dans leur vie. "
" Nous essayons de rester proches dans nos objectifs. Et ce que nous aimons et voulons dans notre vie, ce sont les choses les plus simples "
" Je donne à quelqu'un, ensuite, par obligation de générosité, cette personne me donnera quelque chose en retour. "
" Quand il y a plus d'ouverture d'esprit, quand chacun peut exprimer son opinion très rapidement, une portion plus grande de l'économie commence à fonctionner comme une économie de don.
Cela oblige les entreprises et les organisations à devenir meilleures et plus dignes de confiance. Cela change la manière dont fonctionne le gouvernement. Un monde plus transparent crée un monde mieux gouverné et un monde plus juste. "
Avec la programmation, Mark Zuckerberg a découvert sa passion première et elle ne le quittera plus. Le revers, c'est que Mark s'ennuie au collège de Dobbs Ferry.
"J'allais à l'école, puis je rentrais à la maison et alors seulement, je pouvais me dire que je disposais de cinq heures complètes pour m'asseoir devant mon ordinateur, jouer et écrire des logiciels. Lorsque le vendredi arrivait, je me disais : ça y est ! Je dispose de deux journées complètes pour écrire du logiciel ! "
L'adulation pour l'informatique a tendance à éloigner le geek des autres écoliers. Alors qu'à la sortie du collège, des élèves se plaisent à discuter et passer un peu de temps ensemble, Mark, quant à lui, saute dans le premier bus : il s'est inscrit à un proche lycée, la Ardsley High School, afin d'y suivre l'une des spécialités, l'informatique, qui n'est normalement réservée qu'à des jeunes de 15 ans au moins.
"Il ne nous ressemblait pas. On se moquait de lui car il transportait un énorme sac à dos qui en plus des livres du collège, logeait ceux du lycée, et il prenait le bus, tous les jours, pour s'en aller suivre des cours d'informatique au lycée ", s'est rappelé un membre du même établissement.
Cet ancien élève de Dobbs Ferry laisse entendre que pour eux, il n'existait pas vraiment. Il évoque certains bizutages humiliants opérés par les aînés sur les plus jeunes, comme le 'vendredi des premières années' où ils se plaisaient à leur tambouriner le ventre jusqu'à ce qu'il devienne rouge, à les pousser sans ménagement dans les couloirs, les barbouiller de crème Chantilly ou même les enfermer dans leur casier !
Le jeune Mark Zuckerberg à Harvard.
Même les cours qu'il suit au lycée ne parviennent pas à assouvir la soif d'apprendre de Mark Zuckerberg. Le prodige en vient donc à s'inscrire à une formation de haut niveau dans un établissement d'enseignement supérieur de Dobbs Ferry, Mercy.
Le premier jour où Edward, le père de Mark Zuckerberg amène son fils au Mercy College, l'instructeur lui dit :
- Ce n'est pas possible ! Vous ne pouvez pas amener votre fils au cours avec vous.
- L'étudiant, ce n'est pas moi, c'est lui, explique Ed.
(...)
A la fin 2005, Facebook compte 50 employés. Le jeune Zuckerberg se manifeste par un style de management orgueilleux et froid. Comme l'a rapporté Noah Kagan, nouvelle recrue :
Soudain, Zuckerberg remarque Noah Kogan et s'adresse à lui :
- Qui es tu ?
- Noah, c'est mon 1er jour ici.
- Noah ? Compris. Je viens de virer ton boss, Doug.
Un silence s'ensuit. Décontenancé, Noah hasarde un propos.
- Et que dois-je faire si je veux éviter moi-même de gaffer et me faire virer ?
Les rires fusent.
- N'essaye jamais de vendre ma société en douce ! rétorque Mark Zuckerberg.
Ce qui s'est passé, c'est que Terry Semel, le PDG de Yahoo! a offert d'acheter Facebook et Doug Hirsch a poussé pour que Mark accepte. Or, le crédo de Zuckerberg, celui qu'il sermonne régulièrement aux journalistes, est le suivant :
"Nous sommes en train d'édifier Facebook en vue d'un succès à long terme. Quelque chose comme Google. "
En clair : Zuckerberg vise un horizon lointain. Doug Hirsch a tenté de faire progresser le deal malgré le refus de son boss et ces manœuvres en catimini viennent de lui coûter sa place. A bon entendeur…
(...)
Il arrive que Mark Zuckerberg débarque dans le bureau armé d'une épée de samouraï factice et menace de pourfendre ceux dont le travail laisserait à désirer.
" Ce garçon de 21 ans vous disait qu'il allait vous tailler en pièces. Si le système devait jamais s'effondrer à cause de vous, il vous trancherait la tête " se remémore Noah Kogan.
Le fondateur du site a d'autres particularités. Il peut entrer dans une colère noire si quelqu'un emploie le mot 'utilisateur' pour désigner les abonnés.
"Pour lui, c'était des 'gens'. 'Utilisateur' lui paraissait dévalorisant. "
Zuckerberg se montre également pointilleux avec la grammaire. Il exige que l'on utilise des mots corrects et simples à la fois. En décembre, au moment de Hanoucca, la nouvelle année juive, il va offrir à Noah Kogan Elements of style, un livre sur les règles élémentaires d'usage de l'anglais.
Si l'on souhaite se faire bien voir du boss, la flatterie ou une attitude respectueuse sont déconseillées.
"Ce qu'il appréciait, c'était d'être défié. Plus vous mettiez en question ses idées (avec une argumentation logique) et plus il vous tenait en estime ", évoque Kogan.
Globalement, Zuckerberg surprend par le calme avec lequel il assume sa position sans paraître perturbé par les tensions ambiantes ou le chaos qui peut advenir à un moment donné. Comme s'il savait que le temps joue en sa faveur. Lorsqu'il parle, son débit est plutôt lent, et chaque mot semble avoir son importance. Assez souvent, les idées qu'il émet sont inattendues comme s'il opérait à un autre niveau de vision avec une ambition constante :
'Connecter la planète'.
À la fin d'un speech, il ne peut s'empêcher de faire crier l'assistance son slogan fétiche :
'La domination mondiale !'
(...)
Kogan et Chris Putnam ont eu l'idée d'une nouvelle fonctionnalité et œuvrent durant un mois à la mettre au point avant de la présenter au Boss.
"Nous pensions que Mark allait l'adorer. Or, le jour de la démo, il s'est mis à crier : 'C'est de la daube ! Recommence tout !' Il a balancé un verre d'eau sur l'ordinateur de Putnam et s'est éclipsé, laissant les programmeurs en état de choc. "
(...)
Dans la mesure où Zuckerberg peut se montrer cassant, peu communicatif et secret, l'atmosphère n'est pas toujours au beau fixe. Il arrive qu'il tente de motiver ses troupes d'une façon troublante avec des phrases comme :
"Si tu n'achèves pas cela un peu plus vite, je te cognerais la figure ! "
"Je vais te hacher avec cette épée géante. "
Il n'y a pas la moindre animosité dans ces déclarations, plutôt un zeste d'humour froid, mais elles ne sont pas forcément bien vécues.
Par la force des choses, comme de nombreux médias s'intéressent à Mark Zuckerberg, il arrive qu'il passe du temps avec des géants de la presse, voyage en jet privé pour se rendre à l'autre bout des USA ou qu'il soit convié à dîner en ville dans des lieux élitistes. Autant de points qui commencent à peser sur le moral de certains employés.
La chose est entendue : Zuckerberg n'est pas considéré comme un bon président et cela indispose bien des employés. Sur l'un des jeux de cartes de visite qu'il a fait imprimer, il a même indiqué 'I'm the CEO, Bitch' (je suis le président, pétasse !).
Un soir, la responsable du recrutement, Robin Reed, aborde le sujet.
"Cela ne peut plus durer comme cela. Facebook ne va pas fonctionner si tu ne changes pas d'attitude. Il faut que tu apprennes à devenir un dirigeant, que tu prennes des leçons de leadership ! "
(...)
Photos capturées par le paparazzi Nick Stern pour Gawker
"Je vais vous décevoir, en dehors du boulot, il ne fait rien d'extraordinaire…
Qu'y a-t-il de plus frappant concernant Zuckerberg ?
C'est de voir à quel point il mène une vie ordinaire… "
Celui qui parle ainsi est un paparazzi, un habitué des scoops, des révélations gênantes à même de malmener une réputation, un professionnel de l'indiscrétion, de l'espionnage patient des célébrités pour mieux dérober un cliché gênant.
Il a passé des heures à traquer Britney Spears, tentant de voler un cliché de la chanteuse dans son salon de bronzage, mais s'est tout de même payé le luxe de dénoncer le traitement infligé à la star par certains de ses collègues photographes, qu'il a jugé 'impitoyables'.
En ce mois d'août 2010, le site Gawker lui a tout de même demandé de traquer le patron de Facebook. Le voyeur tarifé s'y est attelé avec hargne, son télé-objectif en main. Las, le paparazzi n'a rapporté qu'une moisson décevante. Stern est revenu bredouille, incapable de brandir le moindre visuel à même de justifier son tarif usuel.
Faute de mieux, Stern se livre à un commentaire de ces photos capturées en secret et qui se révèlent d'une désarmante banalité.
" Peu de gens de 26 ans auraient résisté à la tentation de dépenser une fortune de plusieurs milliards de dollars, d'une manière voyante. Pas Mark… Comme le montre ces photos que j'ai prises, il ne semble avoir modifié le style de vie du temps où il était étudiant à Harvard. Il continue de porter des tongs ou des baskets ordinaires partout où il se déplace. Sur une autoroute, sa voiture ne soulèverait aucune attention particulière.
Il fréquente des bars sans prétention, de style estudiantin, il passe son temps avec sa copine et ses amis. Et quand bien même sa petite amie Priscilla Chan change régulièrement ses tenues stylées, lui-même se contente d'un même t-shirt délavé, qu'il porte jour après jour. "
Rien à signaler. Existe-t-il pire constat pour un voleur d'intimité ?
(...)
Le montant d'actions mis sur le marché - 15 % des parts de la société - représente 16 milliards de dollars. Estimée à 18,4 %, la part de Mark Zuckerberg devrait correspondre à 28 milliards de dollars. Or, il conservera les pleins pouvoirs, comme le fait remarquer Bob Cringely :
" Après l'introduction, Mark Zuckerberg contrôlera encore 57 % des parts de vote de Facebook. Une entreprise majeure est ainsi contrôlé par un seul dirigeant. C'est sans précédent pour une société de cette échelle - même Bill Gates ne possède que 20 % de Microsoft et devait répondre aux investisseurs lorsqu'il était PDG. "
Pourtant, quelques signaux moins optimistes émergent. Quelques jours avant l'entrée en Bourse, General Motors (GM) annonce qu'il retire sa campagne de publicité, avec pour prétexte que :
"on ne vend pas de voitures sur Facebook ".
Or, il est estimé que GM a dépensé 10 millions de dollars sur cette plate-forme l'année précédente. Par ailleurs, certains analystes commencent à faire la moue. Ces oiseaux chagrins osent prendre la parole pour estimer que le titre Facebook est surévalué.
Le vendredi 18 mai 2012, tout est prêt pour le grand show. La NASDAQ a vu les choses en grand et accepté que le lancement soit délocalisé à Menlo Park, chez Facebook. C'est à distance, depuis une tribune locale que la cloche indiquant l'ouverture de la vente sera déclenchée. L'atmosphère est digne d'un concert d'AC/DC avec Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg au milieu des employés à l'extérieur du siège, dans une ambiance de liesse.
Comme convenu, Zuckerberg fait sonner la cloche à 09 :30, sous une explosion de joie collective. Le moment a sans doute été mal choisi car il faut attendre jusqu'à 11 :00 pour l'ouverture officielle des échanges. Malgré les cris, l'attente paraît bien longue.
L'heure tant guettée arrive enfin. On attend les cotations. Et puis, rien ne se passe. Il y aurait un peu de retard expliquent les gens du NASDAQ. Le moral reste au beau fixe et on cherche à se rassurer : il y a trop de demande, voilà tout ! Or, les incidents techniques se succèdent et une certaine tension se fait sentir. La cotation démarre enfin à 11 :30.
Lors des premiers échanges, 80 millions de parts sont négociées en 30 secondes. Durant l'heure du déjeuner, le titre grimpe de 13 % et atteint 42,05 dollars. Ouf… Le plus dur est passé et ce démarrage est de bon augure. Seulement voilà, dès 14 :00, il entame une chute libre, plongeant bien au-dessous des 38 dollars. Il semble que certains investisseurs de la première heure ont voulu rapidement récupérer leurs billes en vendant massivement leurs parts. A présent, la cotation est en repli.
Décontenancées, les banques d'investissements tentent de soutenir le titre en procédant à des achats afin d'éviter une dégringolade du cours, mais rien n'y fait. Le titre ondule à la façon d'un sismographe mais ne parvient pas à décoller.
L'action Facebook achève le jour à 38,23 dollars. Soit un gain de 23 cents… Du sur-place. Quelques slogans fusent sur Twitter, comme 'Flat-book' (livre plat). D'autres sont plus amers envers le fondateur du site, qualifié de 'Suck-erberg' (it sucks signifiant : 'ça craint').
Le constat général est que le titre a été surévalué. Et dans les jours qui viennent, comme le cours va continuer sa décrue, plusieurs sociétés d'investissement vont lancer des actions en justice, estimant qu'elles ont été flouées - elles vont prétendre avoir plusieurs perdu plusieurs millions de dollars dans l'opération. Selon elles, Morgan Stanley, Goldman Sachs et d'autres établissements ayant présidé à l'introduction savaient que la croissance était en baisse mais se seraient bien gardé de le révéler.
Ce qui devait être une des entrées en Bourse les plus spectaculaire de l'Histoire s'achève en fiasco…
D'autres extraits sont accessibles sur cette page
Les actualités de Zuckerberg sont accessibles sur ce lien.
Naissance de Mark Zuckerberg le 14 mai 1984.
Mark Zuckerberg n'a que 9 ans lorsque le Web explose aux USA. Il se retrouve aux premières loges pour assister à cette révolution.
Time Magazine aura ces mots :
" Zuckerberg fait partie de la dernière génération d'humains qui se rappelleront la vie avant Internet "
Avec un autre lycéen, Adam d'Angelo, il développe un logiciel de recommandation de musiques, Synapse. L'application a un tel succès que Microsoft propose près d'1 million de dollars pour l'embaucher!
Zuckerberg décline la proposition : il veut suivre des études à Harvard.
Mark Zuckerberg entre à Harvard. Il se fait remarquer par sa tenue permanente de geek : t-shirt, sweater à capuche, short, tongs…
Dans un club de Harvard réservé aux étudiants juifs, il se lie d'amitié avec un prodige de la finance, le brésilien Eduardo Saverin, qui a déjà accompli un joli coup en Bourse.
"20 :13. Quelle traînée… Il faut que je trouve quelque chose à faire pour ne plus penser à elle. De quoi m'occuper l'esprit. "
Blog de Mark Zuckerberg
En ce soir d'octobre, suite à une déception amoureuse, Zuckerberg réalise FaceMash, un jeu consistant à élire la personne la plus sexy de Harvard.
Il met en ligne FaceMash le dimanche matin, part vaquer à ses occupations et n'y pense plus. Lorsque Zuckerberg regagne sa chambre le soir vers 22 :00, il découvre que son ordinateur portable est saturé de requêtes et ne parvient plus à tenir le choc.
En quelques heures, 22 000 votes sont tombés de la part de 450 participants !
La farce n'est pas appréciée par l'administration de Harvard qui envisage son ex pulsion.
Le jour précédant son passage devant le comité disciplinaire de Harvard, Zuckerberg participe à une fête organisée à son attention. Il y fait la rencontre de Priscilla Chan, fille d'immigré chinois. Une liaison démarre.
Zuckerberg n'est pas renvoyé de Harvard. Et sa prouesse informatique attire l'attention de deux athlètes, les frères Winklevoss, qui souhaitent lancer un réseau social universitaire. Ils lui en confient la tâche.
Pourtant, si officiellement, Zuckerberg est censé travailler sur le réseau social des frères Winklevoss. Mais assez vite, il s'en désintéresse. Suite à des discussions avec ses amis ou compagnons de chambre, il a décidé de développer son propre projet : TheFacebook. Il en achève la programmation fin janvier 2004.
Mark Zuckerberg persuade Eduardo Saverin de financer le lancement de TheFacebook. Le brésilien verse 1 000 dollars et en échange, devient le directeur financier du projet.
TheFacebook est mis en ligne le 4 février 2004. Son succès est instantané.
Pour faire face à une telle popularité, Zuckerberg recrute les services de ses compagnons de chambre.
Dès la fin février, 3 autres universités majeures l'ont adopté et le site compte déjà 10 000 utilisateurs.
A la fin mai 2004, le service est présent dans 74 facultés et les 100 000 utilisateurs ont été dépassés.
En mars 2006, Yahoo! Propose de racheter Facebook pour 1 milliard de dollars. A la stupéfaction des investisseurs, Zuckerberg dit non. Or, sa société est toute jeune et nul ne peut alors prédire qu'elle tiendra le choc sur la longueur.
Au sortir d'une discussion tendue, un investisseur s'emporte envers ce gamin irresponsable en lui affirmant que, s'il ne consent pas à vendre Facebook, il le regrettera toute sa vie ! En interne, le choc est immense : au bout d'une année, presque tous les cadres majeurs auront donné leur démission.
"Je me demandais si je ne m'étais pas simplement fourvoyé, si je n'étais pas un imposteur : un garçon de 22 ans sans aucune idée de la façon dont le monde fonctionne… " a relaté Zuckerberg.
En novembre 2007 devant un parterre de journalistes, Zuckerberg leur annonce que leurs médias sont appelés à disparaître voués à être remplacés par le fil d'actualité de Facebook. Il annonce alors Beacon, un système de publicité qui analyse le comportement des usagers.
Beacon choque rapidement ses usagers : les cadeaux achetés en ligne sont rendus publics et utilisés à des fins de recommandation.
Face au tollé médiatique et une plainte officielle, Zuckerberg est obligé de faire machine arrière.
Zuckerberg s'est laissé gagné à l'idée qu'il faut un PDG pour Facebook. Début 2008, il recrute une femme qui a œuvré pour Bill Clinton et pour Google : Sherryl Sandberg.
A la fin 2008 : Marc Zuckergerg surgit à la 321ème place de la liste des américains les plus riches.
Sa fortune s'élève à 1,5 milliards de dollars.
N'ayant que 24 ans, il entre dans le Guinness Book of Records en tant que plus jeune milliardaire au monde.
Business Insider, au terme d'une longue enquête, révèle un grand nombre de messages privés échangés entre l'étudiant Mark Zuckerberg et des amis vers 2003 et 2004, qui montrent une facette peu glorieuse de ce jeune homme de 19 ans : moqueuse, sans respect pour les utilisateurs ou pour ses partenaires potentiel.
Certes, il n'avait jamais été prévu que ces messages soient jamais rendus publics. Il n'empêche qu'il s'en serait bien passé... Quelques exemples :
Mark : "Allons. Tu peux être non éthique et néanmoins dans la légalité. C'est comme cela que je vis ma vie. Ha ha. "
Mark : "Le magazine de Harvard a une liste d'emails interne, où ils se livrent à des potins sur n'importe qui. Donc je peux lire ce qu'ils disent à propos de l'article avant sa parution. Donc, j'essaye les emails/mots de passe de chacun. Je me demande si l'école traque ce genre de choses. "
Mark : "Nous avons exploité une faille dans leur système et créé un compte Cameron Winklevoss bidon. Nous avons copié son compte, son profil et tout. Le truc, c'est que j'ai créé des réponses dans le style 'partisan de la suprématie de la race blanche'.
Mark : "Je m'ennuyais donc j'ai commencé à désactiver des comptes sur ConnectU [site concurrent], ha ha. J'imagine que les gens qui ont fait le site ne vont pas réaliser que tout vient du même IP. C'est le genre de choses qu'on ne peut pas repérer à moins de le rechercher spécifiquement. J'ai désactivé vingt comptes d'utilisateurs, ha ha ".
Mark Zuckerberg : " Si tu as besoin d'informations sur qui que ce soit à Harvard, demande moi. J'ai plus de 4 000 emails, images, adresses, SMS… "
En juin 2010, Mark Zuckerberg se rend au forum All things Digital. Interrogé par deux vétérans de la presse high tech, il subit une véritable épreuve. Il affirme qu'il rêverait d'effacer ces erreurs de jeunesse, mais qu'il n'y peut rien.
Mark Zuckerberg : "Quand j'avais 18 ans, j'ai fait beaucoup de choses stupides. Notamment à l'université. Je ne tiens pas à m'excuser pour cela. J'ai fait des choses embarrassantes. J'en suis désolé. Si j'avais su ce que je sais à présent, j'espère que nous n'aurions pas commis ces erreurs. Mais je ne peux pas revenir en arrière et changer le passé. Je ne peux qu'avancer en faisant ce que nous pensons être correct. "
Attaqué sur les questions de violation de la vie privée, il sue, retire son sweater à capuche ce qui fait apparaître un logo étrange représentant la mission de Facebook. Relayée à grande échelle par Youtube, sa prestation apparaît catastrophique...
Facebook était annoncée comme la nouvelle coqueluche des investisseurs. En réalité, son entrée en Bourse s'achève sur un fiasco monumental !
Voir plus haut l'extrait du chapitre 18 : "Une entrée en Bourse mouvementée"
Le 6 juin 2013, suite aux révélations du lance ur d'alerte Edward Snowden, Washington Post dévoile que Facebook fait partie des géants du Net qui ont ouvert leurs bases de données à la NSA, agence de renseignement américaine.
Zuckerberg exprime publiquement son indignation mais comment ne pas être dérouté par une telle collusion ?
Le 30 novembre 2015, Priscilla Chan-Zuckerberg donne naissance à une fille, Maxima.
Dès le lendemain, le couple célèbre l'événement par une nouvelle choc.
Durant leur existence, les Zuckerberg envisagent de distribuer 99 % de leur fortune à des œuvres humanitaires !
C'est la plus ambitieuse démarche philanthropique jamais annoncée.
Début 2017, le bruit court que Mark Zuckerberg pourrait se présenter à la Présidence des USA. Il s'avère qu'il a entamé une tournée des états américains. Zuckerberg dément son intention de viser la Maison Blanche mais elle paraît plausible.
Le scandale des fake news éclate : la Russie s'est servie des publicités Facebook pour orienter la campagne présidentielle américaine en faveur de Donald Trump.
En avril 2018, le scandale Cambridge Analytica éclate : les données d'une app de test de personnalité ont servi à recueillir 47 millions de profils, en vue d'influencer l'élection de Donald Trump.
Invité à s'exprimer devant le Sénat américain, Zuckerberg fait son méa culpa et paraît, une fois de plus, dépassé par l'ampleur du phénomène auquel il a donné naissance.
"J'ai fait toutes les erreurs que vous pourriez faire. Quand j'ai démarré, j'étais tellement jeune et inexpérimenté.
J'ai fait des erreurs techniques et des erreurs de business.
J'ai embauché les mauvaises personnes. J'ai fait confiance aux mauvaises personnes.
J'ai probablement lancé plus de produits qui ont échoué que la plupart des gens dans leur vie. "
Mark Zuckerberg - le 22 mars 2018
C'est à la suite du scandale Cambridge Analytica que Zuckerberg a fait cette confession. Certes, elle a été fait sous le coup de l'émotion. Elle est tellement exagérée qu'elle n'a aucun sens...
On ne bâtit pas une telle réussite sans un indéniable talent. Les erreurs ont dû être bien moins nombreuses que les actions judicieuses.
Quelle est la réalité des choses ? Lla plupart des start-ups nées avec Internet ont mordu la poussière assez rapidement. Celles qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu s'apparentent à des miraculées.
La liste des stars d'un jour qui n'ont pas transformé l'essai paraît interminable : Netscape, AOL, Myspace, Caramail, Napster... Même Microsoft a échoué à imposer son MSN.
Si elles ont été des dizaines de milliers sur la ligne de départ, rares sont celles qui ont survécu. Les géants d'hier ont tout fait pour les écraser, les anéantir, au besoin à les racheter. Les survivants sont comme des miraculés.
Quant à ceux qui ont réussi à figurer parmi les n°1 mondiaux, à l'instar de Google, Netflix, Amazon ou Facebook, cela relève de l'exploit, pas moins.
A défaut d'avoir été exemplaires en tout, ces start-ups ont réussi à tenir le choc dans un environnement ultra-concurrentiel, ultra risqué.
Rien ne leur a été épargné. Walmart a tenté tout ce qui était possible pour éliminer Amazon. Microsoft a rapidement perçu la menace de Google et fait son possible pour l'effacer de la carte. Puis, Google, une fois devenu un géant a tenté à son tour d'abattre Facebook...
En 2004, Facebook a vu le jour. 14 ans plus tard, en 2018, Zuckerberg est devenu la 3ème fortune mondiale. Autant dire qu'il a fait preuve d'un jugement avisé.
Alors, pourquoi la confession sur ses erreurs passées ? Elle est à la hauteur du choc qu'il vient de subir en ce mois de mars 2018.
Quelques jours auparavant, il a été révélé que les données d'une app Facebook, habilement détournées par la société britannique Cambridge Analytica, ont servi à orienter le vote des citoyens américains dans le sens de l'élection de Donald Trump.
L'année précédente, c'est le phénomène des 'fake news' qui a fait la Une.
Il est apparu qu'une officine basée à Saint Pétersbourg avait usé et abusé du système des publicités Facebook avec un incroyable raffinement dans le but d'influencer ces mêmes électeurs...
Zuckerberg a longtemps refusé de voir la vérité en face. Et puis, il a bien dû se rendre à l'évidence.
Au printemps 2018, durant plusieurs semaines, Zuckerberg s'est confondu en excuses devant les sénateurs d'Amérique et d'ailleurs...
La création qu'il avait engendré lui a échappé...
En réalité, depuis une bonne dizaine d'années déjà, Facebook avait réduit la notion de vie privée à peau de chagrin. En toute impunité. Ainsi, comme le montre le chapitre 17 de ce livre, l'autrichien Max Schrems a tenté dès la fin août 2011 d'obtenir que Facebook se conforme au droit européen en matière de vie privée. En vain. L'Irlande, trop heureuse d'accueillir les filiales européennes des géants américains fait preuve d'une mansuétude hors pair lors des affaires de justice.
Mieux encore, dans les start-ups telles que Facebook, il a longtemps été de bon de se moquer de ces Européens qui s'accrochaient à des notions passéistes telles que la vie privée, le droit à l'oubli.
Ce qui s'est donc passé est salutaire. Il était temps que ce retour de bâton survienne... On voudrait espérer que la leçon a bien été entendue.
Seulement voilà. En réalité, le cas de Facebook est loin d'être isolé.
En d'autres temps, Microsoft, Google, Yahoo! et bien d'autres ont pareillement franchi les limites de ce qui était acceptable.
La chance a voulu qu'ils s'en sortent. Une question de circonstances. Ou de prise de conscience tardive du public.
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Je tiens à remercier vivement Bertil Scali, de l'agence Litcom pour avoir été à l'origine de ce projet. Et Marie Leroy, directrice éditoriale chez La Martinière pour son soutien tout au long de l'écriture et plus encore, une fois le livre sorti.
Daniel Ichbiah a été deux fois n°1 du classement général des ventes.
Avec :
et n°3 avec Michael Jackson, Black or White ? (en décembre 2014)
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