Prix Roberval catégorie Grand Public
Daniel Ichbiah.
2005. Réédité et actualisé en 2012.
Publié sous forme de livre audio en 2019
A la fin de l'année 2004, Florence Devesa et Philippe Bultez Adams me contactent. J'ai connu Florence lorsqu'elle réalisait la maquette pour VSD Jeu Vidéo dont j'avais été le rédacteur en chef.
Entre temps, ils ont monté une agence, FYP, qui réalise des beaux livres. Et ils me proposent un projet : une sorte de bible sur les robots. Un pavé sur le thème. Avec des photographies et des visuels à ne plus savoir qu'en faire.
Que dire ? L'occasion est trop belle. Depuis près d'une dizaine d'années, je tiens des chroniques sur la robotique dans divers magazines. Dans un magazine branché qui sort à cette époque, Biscuit, j'ai même ma rubrique mensuelle : le robot du mois.
Assez vite, Florence et Philippe séduisent un éditeur, et non des moindres : Minerva.
Tandis que je réalise les textes, les interviews, opère toutes sortes de recherche, Philippe Bultez Adams opère un travail d'illustration hors pair. Nous rencontrons parfois ensemble certaines des personnes que j'interviewe tel Philippe Druillet.
J'aborde le thème des robots dans ses facettes les plus diverses : conquête de l'espace, compagnon du foyer, ludique, artistique, futuriste...
La couverture a une histoire à elle seule : je tenais à ce que l'image du clip "All is full of love" réalisé par Chris Cunnigham pour Bjork serve pour la couverture. Seulement voilà : quand nous contactions les ayant droits, il en résultait que Minerva devait payer une somme énorme pour décrocher ce visuel.
Que faire ? Qui ne risque rien n'a rien. J'ai contacté le management de Bjork afin qu'ils puissent relayer un message à la chanteuse. J'ai expliqué, avec énormément de sincérité, que je tenais à ce visuel car il montrait un(e) robot dans un contexte amoureux et esthétique. J'ai aussi dit à Bjork combien j'admirais son travail. La seule requête alors était qu'elle puisse nous accorder le droit au visuel de son clip sans que cela ne nous coûte trop cher. Surprise : mon message a dû toucher la chanteuse. Elle nous a accordé le droit d'usage de ce visuel gracieusement !
Il va en sortir un livre assez remarquable, qui va rester à la pointe durant plusieurs années.
Il est publié en France, mais aussi aux USA et en Allemagne.
Et puis, à la fin 2005, surprise : je suis nominé au Prix Roberval. C'est la première fois que je reçois un prix. La remise a lieu à l'automne, à l'ancienne Bibliothèque Nationale de France. Jamy Gouraud de l'Esprit Sorcier fait partie de ceux qui reçoivent un prix à la même occasion.
Si je reçois le prix en tant qu'auteur, il est clair que le travail d'illustration et de création de légendes effectué par Philippe Bultez Adams a été majeur.
La deuxième surprise va survenir en réalisant que ce livre, malgré son prix fort élevé (45 €) s'est vendu plutôt bien. Il va occasionner un grand nombre de passages radios et télé et des signatures. Et va susciter un certain nombre de vocations...
Futuroscope - Conférence sur les Robots
1ère partie
2ème partie
3ème partie
4ème partie
Le robot a parfois été dépeint sous des jours inquiétants ou menaçants.
Pourtant, s'il fallait chercher un domaine où le génie humain est plus que jamais apparent, ce serait dans celui des robots.
Le robot est la manifestation la plus flagrante de l'intelligence de l'Homme.
De tous temps, nous avons créé des machines pour suppléer aux insuffisances du corps humain : de la charrue à la navette spatiale, nous nous sommes entourés d'accessoires permettant de mieux atteindre nos rêves.
Le robot est le dernier maillon de cette longue chaîne de créations...
D'ailleurs, s'il fallait résumer leur rôle en une phrase, ce serait :
" C'est un sale boulot, mais il faut bien que les robots le fassent !... "
Ceux qui ont lu les romans d'Asimov savent que cet auteur de science-fiction a habilement placé les robots dans toutes sortes de scénarios. La base de ces histoires était les trois lois de la robotique.
Au travers de ses histoires, Asimov a ainsi posé un principe majeur : les robots seront toujours nos serviteurs et assistants, pour la simple et bonne raison que nous, les femmes et les hommes, en aurons décidé ainsi !
Dans le livre Robots genèse d'un peuple artificiel, nous découvrons que l'influence d'Asimov a été majeure sur plusieurs générations d'artistes mais aussi de roboticiens.
Aujourd'hui même, les plus grandes instances de la robotique font référence à ses lois de la robotique de façon plus ou moins directe.
À titre d'exemple, lors de l'exposition Robot Fair qui s'est tenu à Fukuoka au Japon en février 2004, une déclaration officielle a été publiée, concernant les robots à venir :
Comme le dit l'un des plus grands roboticiens de la planète, Hans Moravec :
" Il sera parfaitement plausible, de bâtir des machines follement heureuses à l'idée d'être totalement serviles… ".
Tout au long de ce livre, nous évoquons l'incroyable foisonnement technologique qui a lieu de par le monde. Un geyser de créativité qui dessine le siècle en cours.
Nous brisons bien des idées reçues…
Le livre décrit un grand nombre de réalités inattendues telles que celles-ci :
Le livre cite des dizaines et dizaines d'applications qui montrent comment les robots sont à notre service et le seront de plus en plus.
Les robots représentent le futur.
Dans les universités ou les écoles, les clubs de passionnés de la robotique se multiplient.
Ce livre est donc une porte d'entrée vers le monde à venir. Mais il se veut porteur d'une idée…
Ne nous voilons pas la face. Les robots sont à même de détruire des millions d'emplois.
Toutefois, la société qui va naître avec l'arrivée des robots pourrait nous décharger d'un grand nombre de tâches fastidieuses.
C'est à nous qu'il advient de faire en sorte que ce temps regagné soit affecté à des activités améliorant la vie de tous.
Tel est le message du livre Robots - génèse d'un peuple artificiel
La version mise à jour est disponible sur les librairies numériques et sur les librairies audio.
Découvrez un extrait de Robots, genèse d'un peuple artificiel
Fiche de la page
L'édition originale a été réalisée sous la direction éditoriale de Philippe Bultez Adams
et Florence Devesa de FYP Editions dont je salue ici l'efficacité et le professionnalisme,
et aussi Jane Castoriano de Minerva.
