Ray Kurzweil

Extrait du livre Rebelles Numeriques
Par Daniel Ichbiah & Jean Martial Lefranc

par Jean Martial Lefranc

L'immortalité selon Kurzweil

Dans le documentaire qui lui est consacré, Transcendant Man, (L’homme transcendant), Ray Kurzweil utilise 48 fois l’adjectif exponentiel. Sans doute parce que l’adjectif logarithmique est trop compliqué à comprendre pour son audience et exponentiel suffisamment imprécis pour couvrir bien des approximations.

Tout est exponentiel chez Ray Kurzweil : la croissance, les finances, la capacité des ordinateurs, la durée de vie humaine - nous serions éternels à partir de l’an 2050 - et les cachets accumulés à donner des conférences pour expliquer tout cela dans les congrès de pharmaciens ou de vendeurs de photocopieurs.

Pour les simples mortels que nous sommes toujours pour l’instant, la vitesse « exponentielle » est difficile à comprendre car nous pensons en terme de croissance arithmétique depuis l’aube de l’homo sapiens. Notre rythme c’est le 1, 2, 3…Mais avec l’avènement des ordinateurs, la croissance est devenue logarithmique : le monde avance au carré, au cube : puissance 2, puissance 3, etc…

Ray Kurzweil au naturel n’est pas un personnage très ébouriffant. Le verbe lent, il expose ses théories au rythme d’un Powerpoint qui est devenu son principal mode de communication. Le front dégarni, des lunettes épaisses de savant fou sorti de Spirou, il émet un drôle de cliquetis nasal, un peu robotique quand il répond à vos questions.

Ray a pourtant découvert une formule magique captivante : grâce à son pedigree incontestable d’innovateur, il a notamment créé les fameux pianos électriques « Kurzweil » à l’âge tendre de 25 ans. Il est devenue une sorte de saltimbanque du futur béat qu’adorent nous vendre les géants de la Silicon Valley.

Ce futur s’appelle La Singularité.

La Singularité est proche !

En astronomie, une singularité est un événement dont les caractéristiques sont atypiques par rapport aux lois physiques communes. Stephen Hawking, le célèbre astrophysicien handicapé de Cambridge est un spécialiste des singularités. Ces évènements exceptionnels se produisent lorsque la masse d’un pulsar devient trop importante pour l’espace autour de lui et qu’il s’écroule pour former un trou noir. La vitesse de la lumière devient alors négative et, en théorie, le temps s’écoule à l’envers.

Les chrétiens évangéliques se basent sur l’Apocalypse de Saint Jean pour évoquer un événement assez proche de la Singularité, ils appellent cela The Rapture, en français Le Ravissement. Au début de la fin du Monde, Dieu, qui a pitié des Justes, les fait quitter la Terre juste avant le début des « Tribulations », la série de catastrophes qui annoncent l’avènement de l’anté Christ. Du jour au lendemain, une petite proportion de la population mondiale, les plus pieux, disparaissent sans laisser de traces : ils ont été zappés direct au Paradis. Les autres, vous, nous, ceux qui restent derrière doivent éventuellement s’attendre à des années de cataclysmes, de guerres, de pluies de météorites et bien d’autres avanies avant le retour du Christ pour remettre un peu d’ordre.

Dans la Silicon Valley, Le Ravissement » s’appelle La Singularité et Ray Kurzweil est son prophète numéro 1. La référence biblique n’a rien d’innocente. Elle résonne profondément aux Etats Unis où un sondage mené en 2011 par le magazine « GOOD » montre que 41% des américains croient à l’avènement proche du « Ravissement ».

Ray Kurzweil a consacré les quinze dernières années à écrire des bestsellers dont le plus fameux est « La Singularité est proche ».

Ok, certes, mais à la fin, en quoi consiste ce fameux événement ?

 

Pour Ray, trois forces seraient à l’œuvre pour entrainer l’humanité vers une nouvelle transformation de l’évolution, un nouveau paradigme : GNR.

 

Bref, tout cela se mélange, se cross-pollinise et évidemment progresse à un rythme exponentiel jusqu’à ce que, paf!, intervienne la fameuse Singularité.

Citons Ray :

« A l’instant de la Singularité, la vie humaine sera irréversiblement transformée, nous transcenderons les limitations de nos corps et de nos cerveaux. L’intelligence qui émergera alors continuera de représenter la conscience humaine. Ainsi, les machines elles-mêmes deviendront humaines ».

Voilà une conclusion sympathique. La symétrique le sera sans doute un peu moins :

« Les humains deviendront eux mêmes des machines… ».

Ray évite de tenir ce genre de propos déprimant. Mais dans ce ravissement « laïque » made in Silicon Valley, tout ne peut pas être parfait.

Quoique.

Le film de Luc Besson, Lucy, raconte ce que pourrait être l’aventure de la première humaine convertie à la Singularité. « Lucy » jouée par Scarlett Johannson est ainsi prénommée en référence à « Lucy » le premier hominidé découvert par l’équipe d’Yves Coppens.

La « Lucy » de Luc Besson achève son aventure quand son corps est absorbé par un ordinateur et sa conscience se diffuse sur le réseau à travers tous les terminaux disponibles.

Mark Zuckerberg n’a peut-être pas vu ce film mais vous imaginez le rêve que représente une Singularité à la « Lucy » pour Facebook : tous les humains sont digitalisés sur des serveurs. Il est facile de suivre leur activité à la trace, de vérifier toutes les caractéristiques de leurs comportements et de vendre leur vie privée aux publicitaires. Seul détail gênant, à part de l’électricité, les humains post Singularité n’ont plus vraiment de besoins matériels.

Ray Kurzweil adopte un mode plus sérieux que Luc Besson pour décrire un futur similaire mais plutôt cohérent dont le point focal est « l’uploading ». « L’uploading » consiste à sauvegarder dans un ordinateur la conscience des humains dont les corps ne seraient plus en assez bon état pour sustenter leurs esprits.

 

Ray reprend là les idées développées par Martine Rothblatt, la leader du mouvement Terasem, une chapelle transhumaniste plutôt réjouissante. Martine est un personnage étonnant, attachant. Elle a fait fortune dans les satellites de télécommunications lorsqu’elle était encore Martin, a changé de sexe mais est restée mariée avec la même femme et consacre sa fortune à faire reconnaître aux machines « conscientes » les mêmes droits qu’aux humaines.

Elle explique :

« Ce serait un drame si nous parvenions à uploader une conscience sans protéger ses droits d’être maintenue en existence dans des centres serveurs sécurisés ».

Ce qui se passe donc après la Singularité c’est une sorte de fusion entre l’intelligence humaine et l’intelligence des machines dans laquelle la conscience deviendrait éternelle et choisirait comme support de sauvegarde un ordinateur, un robot surpuissant ou un clone humain selon que vous ayez envie de passer votre vie dans World of Warcraft, chez les Transformers ou dans la peau d’un Appolon jet setter.

Voilà donc le message que martèle Ray Kurzweil : après la Singularité, les consciences humaines deviendraient immortelles. La synchronicité avec le message des principales religions est quasi parfaite : après l’apocalypse cybernético-nanotechnologique, nous serons tous happés vers le Paradis post-Singularité.

Chacun mesure bien la puissance du fantasme pour un Zuckerberg, un Sergei Brin de Google ou un Tim Cook d’Apple.

Si Google et Facebook sont en compétition féroce pour acquérir des technologies de drones à capacité de vol perpétuel, c’est pour réussir à équiper le plus rapidement possible d’accès Internet l’humanité qui n’est pas câblée. Il est vrai qu’à deux milliards d’utilisateurs et presque trois millions d’annonceurs publicitaires, le potentiel de croissance semble un peu limité par rapport aux taux de croissance auxquels Google ou Facebook se sont habitués.

La prochaine étape pour ces géants, ce sont les quatre milliards d’humains qui restent à conquérir. Desquels il convient néanmoins de retirer deux milliards de Chinois qui ont été réservés à leurs champions locaux tels que Alibaba, Weibo et autres Tencent.

Si demain, les consciences sont éternelles, plus de limites à la croissance des utilisateurs des moteurs de recherche ou des réseaux sociaux ! Vivement la Singularité !

Ainsi malgré sa fantaisie, pour utiliser un euphémisme, les hommes d’affaires les plus redoutables de la Silicon Valley se disputent le parainnage de Ray Kurzweil et la bénédiction du prophète de la Singularité.

Après une bataille féroce, c’est Google qui est parvenu à recruter Ray à plein temps. Imaginez qu’en France, les Frères Bogdanoff soient nommés directeurs de la recherche spatiale chez Airbus Industries. C’est bien ce qui rend le personnage de Ray Kurzweil si intéressant pour comprendre l’état d’esprit qui anime les empires de la Silicon Valley.

Un inventeur hors pair ou presque.

Rares sont ceux qui osent critiquer les idées de Ray publiquement. Douglas Hofstadter ose pourtant le faire. Il est professeur de sciences cognitives à l’Université d’Indiana et lui-même auteur de bestsellers tels que « Gödel, Escher, Bach, les brins d’une guirlande éternelle ».

Hofstadter est particulièrement bien placé pour répondre à Ray en tant que spécialiste de la conscience au sens le plus scientifique du terme.

Dans un exposé devant le Sommet de la Singularité, une grand messe organisée par Ray avec la complicité d’un autre personnage dont nous parlons dans cet ouvrage, Peter Thiel, milliardaire fondateur de PayPal, Hofstadter s’est permis de démonter les prédictions de Ray : le cerveau n’est pas reproductible en équation et en capacité de calcul, notamment parce que le siège de la conscience reposerait sur les neurones mais aussi sur les milliers de protéines qui intéragissent avec ce substrat physique. Rien ne permet de penser sérieusement que l’on peut reproduire un cerveau ou une conscience humaine sur du silicone pour la simple raison que le fonctionnement même du cerveau et l’émergence de la conscience restent un mystère. Pour Hofstadter, les idées de Ray sont intéressantes et posent de vraies questions mais reposent davantage sur une vision du futur alimentée par la science fiction que sur une évaluation rigoureuse de l’avenir de l’humanité.

Thiel

C’est pourtant la pensée dominante qui s’installe peu à peu à San Francisco : pour devenir vraiment riche, faisons en sorte que la science fiction devienne une réalité. Peter Thiel, fondateur de PayPal, premier investisseur dans Facebook et animateur du fonds d’investisssement « Founders’ Fund » exprime bien cette frustration :

« Nous révions de voitures volantes et à la place, nous avons eu Twitter et ses 140 caractères ».

De fait, Ray Kurzweil n’a pas inventé que de belles histoires de SF. A l’age de 16 ans, il est apparu pour la première fois à la télévision nationale américaine : il avait produit un logiciel qui permettait à un ordinateur de composer de la musique dans le « style » des grands compositeurs du classique. Un peu plus tard, il a produit le premier scanner à plat qu’il a associé avec un synthétiseur de voix. Ce système de reconnaissance de texte est devenu le standard de la machine qui permet aux aveugles de lire.

L’un de ses premiers clients a été le musicien Stevie Wonder. Une amitié a lié le jeune prodige technique et le génie de la Soul. Stevie se plaignait de la faible qualité des pianos électriques. Ray s’est mis au travail et a créé un piano électrique de nouvelle génération, entré dans la légende : le Kurzweil K 250.

Plus récemment, il a mis au point un système qui permet de scanner un texte avec un smartphone et de le traduire dans n’importe quel langage.

Tous ces exploits ont valu à Ray d’être couvert d’honneurs officiels : la Médaille Nationale de la Technologie, remise en 1999 par Bill Clinton, le prix du « life time achievement » du MIT et quelques temps plus tard, Ray est entré au National Inventors Hall of Fame.

Malgré les brevets accumulés, Ray ne semble pas dévoré par l’envie de batir un empire. Les pianos ont rapidement été revendus à une filiale du coréen Hyundai, l’affaire de « text to speech » à une star belge de la bulle internet « Learnout & Hauspie » qui sombrera plus tard dans un scandale de comptabilité truquée.

Ses initiatives plus récentes ont eu des résultats mitigés. Une suite de logiciels destinés à aider l’activité créative, dont l’écriture de poésie, a rencontré une certaine indifférence. Quant à son fonds d’investissement spéculatif, FatKat censé utilisé l’intelligence artificielle pour investir en bourse, il marche « très bien » d’après Ray mais ne semble pas avoir attirer le moindre investisseur.

De l’avenir vendu au kilo.

Quel inventeur aurait la tentation de dilapider une telle crédibilité dans la mission d’évangélisation délirante à laquelle semble se livrer désormais Ray ?

Certains répondent un peu vite qu’il y a beaucoup d’argent à se faire dans le barnum de la futurologie. Représenté par CAA, une des agences de talents les plus puissantes d’Hollywood, Ray Kurzweil émarge entre 35 000 et 50 000 dollars la conférence. C’est certes moins que le cachet de l’ex-Président Sarkozy mais son agenda est largement plus rempli que celui de notre vedette nationale.

Autre initiative très lucrative: l’Université de la Singularité, une école privée fondée à quelques encablures de Stanford, qui propose des séminaires d’une semaine aux cadres supérieurs pour se préparer à la Singularité. Tarif du séminaire : 12 000 USD. Le slogan de l’Université de la Singularité est aussi modeste que ses tarifs : « Résoudre les plus grands challenges de l’humanité ». Au programme, l’exponentiel sous toutes ses formes : « Médecine exponentielle », « Finance exponentielle », « Industrie exponentielle », et bien sur, de nouveaux « Sommets de la Singularité » qui sont désormais proposés en Europe et en Asie.

Associé à Ray Kurzweil dans cette entreprise, se trouve un autre immortaliste convaincu, Peter Diamandis. Peter, ancien médecin, est une autre dynamo de la Silicon Valley. Grâce à son invention, le X Prize, il est sans conteste à l’origine de l’industrie du tourisme spatial qui va bientôt prendre son essor depuis le premier spatioport investit par Virgin Galactic dans le désert de Mojave. Peter s’est aussi fait une spécialité de recruter des milliardaires pour des vols sur l’International Space Station. Pour trente millions de dollars, sa société, Space Adventures s’assure que vous soyez bien accueillis à Baikonour pour votre lancement vers les étoiles.

Peter et Ray entretiennent la même ambiguïté : faire commerce des rêves les plus fous tout en s’assurant que certains d’entre eux se réalisent d’une manière incroyablement excitante.

Peter résume ainsi sa pensée :

« J’ai toujours voulu voyager dans l’espace interstellaire mais je me suis vite rendu compte qu’un voyage vers un autre monde habitable prendrait trop de temps. Le premier problème à résoudre est celui de nous rendre immortel. Après seulement, nous pourrons prendre notre essor vers les étoiles. »

Ray s’est fait une spécialité de prédire l’avenir depuis près de vingt ans. Toutefois quand on ambitionne de devenir éternel, il faut s’attendre à devoir rendre des comptes sur ses prévisions à long terme.

Avec un tel caméléon, la tentation est grande de vouloir le soumettre au test du vrai ou faux.

C’est ce qu’a tenté de faire en 2012, Alex Knapp du magazine Forbes, qui a décidé de reprendre le premier bestseller de Ray, L’âge des machines spirituelles qui datait de 1999 et de vérifier ce qu’avançait alors Kurzweil pour 2009. Il a décortiqué les prédictions les plus saillantes faites dans le livre.

Parmi elles :

D’autres prédictions se sont partiellement ou totalement réalisées :

La plus grande erreur de prévision faite par Kurzweil porte sur un phénomène que la Silicon Valley aimerait bien oublier complètement…

Le futur n’a pas besoin de nous.

En 1999, Ray, tout à son optimisme, affirmait en effet :

La loi du rendement accéléré conduit à une expansion continue de l’économie alors que la productivité croissante des ordinateurs impacte positivement tous les secteurs.

Les dix ans qui ont suivi 1999 ont été en réalité une période de décélaration économique. La bulle internet a explosé puis en 2008, les ordinateurs qui assuraient les profits des grandes banques d’investissement américaines en pilotant les opérations spéculatives les ont conduit à prendre des risques absurdes qui a mené à la panique sur Lehman Brothers et à l’écroulement du système.

Si l’on analyse la période de 1939 à 2009, la croissance annuelle américaine était en moyenne de 3,6% quand entre 1999 et 2009, elle n’a été que de 1,9%. Il semble donc bien que l’ordinateur et le réseau produisent moins de croissance que le moteur à explosion, l’urbanisation des banlieues ou la diffusion des produits d’électroménager.

C’est l’angle mort de la pensée de Kurzweil et de la plupart des innovateurs de la Silicon Valley : le progrès est forcément bon, surtout lorsqu’il conduit à l’accumulation de quelques fortunes exponentielles.

La réalité est plus nuancée : la valeur des entreprises dépend de moins en moins du nombre d’employés auxquels elles fournissent du travail. Google, Facebook ou Twitter ont créé bien peu d’emplois au regard des richesses qu’elles accumulent. La caricature de ce progrès exponentiel est WhatsApp, l’entreprise de messagerie directe rachetée par Facebook pour 19 milliards de dollars alors qu’elle ne compte que 55 salariés.

Le résultat de l’effet combiné du réseau, du cloud et de la diffusion de l’informatique dans tous les secteurs de l’économie est encore difficile à mesurer mais il pourrait très bien aboutir à la disparition de la classe moyenne pour déboucher sur l’émergence d’une société à deux vitesses scindée entre les ultra riches transnationaux et les prolétaires, tributaires de la valeur toujours plus faible de leur force de travail.

Ray Kurzweil ne se demande jamais si le commun des mortels aura envie de devenir éternel, si les enfants des enfants de Mathusalem seront encore contents d’aller lui rendre visite après deux mille ans de week-ends à la Baule ou si la société va résister à l’afflux exponentiel de centenaires qui nous est réservé dans les trente ans qui viennent.

En France, où la productivité est particulièrement élevée et le taux d’emploi particulièrement faible, les prévisionnistes de l’Insee voient se profiler avec des sueurs froides le moment assez rapproché où deux actifs devront supporter l’existence de cinq inactifs. Les craquements provoqués par cette nouvelle donne sociale sont déjà perceptibles.

Aux dernières nouvelles, Ray Kurzweil est toujours directeur de l’ingénierie chez Google. Sa nomination a été saluée par la Technology Review, le magazine officiel du MIT d’un « Ouf ! La Singularité est morte. » L’éditorial se félicite alors de la décision de Google de fournir un « vrai travail » à Ray, un « inventeur exceptionnel », ce qui lui laissera moins de temps pour se consacrer à ses délires de futurologue en roue libre.

Pour sa part, Ray n’en démord pas et entretient une comptabilité minutieuse sur la réalisation de ses prédictions. Sur son site personnel, il s’attribut un 85% de prédictions effectivement réalisées.

85% de l’éternité avec Ray, cela risque quand même de sembler assez long.

 

Extrait du livre Les Rebelles Numériques de Daniel Ichbiah et Jean-Martial Lefranc.

Ce chapitre a principalement été écrit par Jean-Martial Lefranc.

Chroniques de Daniel Ichbiah sur l'Intelligence Artificielle

Extrait de Robots, genèse d'un peuple artificiel

Histoire des robots

Chronique écrite dans le Plus du Nouvel Obs :

Immortalité, transhumanisme : pourquoi l'intelligence artificielle est un rêve affligeant

Article dans le Figaro

Le mythe du robot au cinéma

Interview dans Atlantico

Intelligence artificielle : Google met le paquet pour concevoir des ordinateurs plus forts que le cerveau humain

Chronique dans Robootic

Le robot est-il dangereux pour l'Homme ?

Daniel Ichbiah site Web


Site Web de l'écrivain Daniel Ichbiah  

Daniel Ichbiah a été trois fois n°1 du Classement Général des livres sur Amazon ou Apple Store.
Avec :


eBooks de Daniel Ichbiah