Biographie et encyclopédie Beatles

Beatles de A à Z - Daniel Ichbiah Et Dieu créa les Beatles

Beatles de A à Z
Musicbook (2004) ebook (2012, 2013).

Et Dieu créa les Beatles
Secrets d'une alchimie musicale
Carnets de l'Info (2009, 2011.)



Que dire... J'adore les Beatles à un point qui dépasse l'entendement.

Je l'avoue. Sur ce sujet particulier, je n'ai pas énormément d'objectivité. Je reste pantois devant les trouvailles harmoniques à la guitare comme au piano, ces incroyables mélodies d'une beauté surréaliste, le mariage ultra subtil des voix, ces orchestrations d'une richesse phénoménale...

Peut-on écrire sur un groupe que l'on aime à ce point ?

J'ai tenté de demeurer objectif mais bien évidemment, l'on ne peut décrire tant de perles musicales sans transmettre un peu (beaucoup) de cette good vibration...

Daniel Ichbiah


Présentation vidéo

Les livres Beatles de A à Z et Et Dieu créa les Beatles racontent l'histoire palpitante d'un groupe de légende.


Les secrets d'une improbable alchimie

L'histoire des Beatles est courte.

L'essentiel de leurs prodiges musicaux ont été réalisés entre 1965 et 1969.

Pourtant, ce qui étonne le plus est le nombre de facteurs inespérés qui ont contribué à rendre cette oeuvre possible.

Deux immenses compositeurs réunis dans un même groupe

En premier lieu, il a fallu la rencontre de deux des grands compositeurs de l'époque, John Lennon et Paul McCartney pour que 'prenne' une certaine alchimie.

Ces deux créatifs auraient certainement percés, chacun de leur côté, si leurs chemins ne s'étaient pas croisés. Toutefois, une fois ensemble, la création en commun leur a donné des ailes. Chacun pouvait compléter l'embryon de chanson esquissée par l'autre.

Et le challenge permanent (à savoir qui allait être le créateur du prochain single) les a constamment poussés dans leurs retranchements, les invitant à explorer, surprendre, se dépasser. Bonus du destin : leurs voix se mariaient à merveille.

Un troisième larron esthète et appliqué

Pour épauler ces deux magiciens, il fallait un troisième larron qui puisse supporter d'être à l'ombre de ces créateurs. Il devait disposer d'une personnalité agréable, mais aussi se montrer capable d'apporter aux œuvres de Lennon et McCartney, des contrepoints inventifs et mélodieux. Ce fut le guitariste George Harrison ; et lui aussi avait une voix qui se combinait superbement à celle de John et Paul.

Un batteur facile à vivre et discret, mais imaginatif

Pour tenir la batterie d'un tel trio, il fallait un individu capable d'assurer le tempo sans en faire de trop. Un garçon sans histoire mais à même de tenir les baguettes avec précision et aussi d'être à la hauteur du défi musical de Lennon et McCartney. De nos jours, de très grands batteurs saluent spontanément le travail de Ringo sur des compositions telles que "A Day in the life".

Une époque séduite par la remise en question

Les années 60, durant lesquelles ils ont été le groupe phare ont représenté l'écrin parfait pour qu'une telle bande ait loisir de s'exprimer à foison.

C'était une décennie de remise en question, où l'on se plaisait à briser les tabous, à briser les frontières artistiques.

Un environnement de choix pour un petit groupe de rock'n'roll qui très vite, a choisi de s'émanciper de ce format restrictif pour se lancer dans les expérimentations musicales, intégrant des violons, du sitar indien, des cuivres, du synthétiseur… Et révolutionnant la forme de ce que l'on appelait une chanson, transformant certaines en mini-films, intégrant des bruitages, des bandes jouées à l'envers, allongeant la durée, enchaînant deux morceaux disparates…

Un producteur et un manageux supérieurement talentueux

Les Beatles ont eu la chance d'être épaulés par un producteur hors pair, George Martin.

Ayant eu une formation classique, Martin était en mesure de transformer les souhaits de Lennon & McCartney en orchestrations d'une haute sophistication : quatuor à cordes, formation de jazz… Si George Martin n'avait pas été aux commandes, il est peu probable qu'une telle alchimie aurait eu lieu.

La fortune a également voulu qu'ils aient pour manager un garçon fort ambitieux, Brian Epstein, qui est parvenu à exposer leur musique bien au-delà du seul royaume britannique, allant jusqu'à en faire des stars aux USA - du jamais vu pour l'époque.

La qualité des studios de Abbey Road

Autre opportunité étonnante : les studios de Abbey Road où ils ont enregistré bénéficiaient d'une acoustique et de conditions d'enregistrements rares. Si la musique des Beatles a survécu telle qu'elle a été enregistrée - quitte à être remixée - et n'a pas pris une ride, c'est en partie grâce à l'acoustique propre à Abbey Road.

En comparaison, les œuvres de groupes britanniques de la même époque tels que les Kinks ont mal supporté le passage du temps, faute de conditions d'enregistrement à la hauteur.

Quant aux morceaux enregistrés par les chanteurs français durant la même période, ils prêtent souvent à sourire en comparaison, de par leur faible qualité sonore.

Un sens de l'humour délibéré

Dès leurs premières déclarations à la presse en 1963, les Beatles se sont distingués par leur sens de l'humour délibéré, à même d'attirer la sympathie des jeunes adolescents.

Si John manifeste une franche affection pour le non-sens, les trois autres Beatles ne sont pas en reste. Les perles qu'ils lâchent au fil de leurs déclarations sont innombrables, en particulier vers leurs débuts. Soumis en permanence à des questions futiles et répétitives, ils ont choisi d'y réagir par une ironie presque systématique.

En janvier 1964, dans une interview de promotion de leur album américain Meet the Beatles, Lennon livre cette explication quant à l'origine du nom du groupe :

' J'ai eu une vision lorsque j'avais douze ans. J'ai vu un homme sur une tarte flamboyante qui m'a dit : 'Vous êtes les Beatles avec un A' ! '

Lors du même entretien, à la question ' pourquoi est ce que vous avez les cheveux si longs ', Paul McCartney répond :

' Je crois que l'idée est venue de mon père. Il m'a dit : Paul, ta coupe est un peu traditionnelle, court derrière et sur les côtés. Pourquoi est-ce que tu ne te coifferais pas à la Beatles ? '.

Les membres du groupe se lancent même volontiers dans quelques délires entre eux comme cet échange improvisé lors de la même interview :

- Vous savez, vous avez lancé une nouvelle mode avec vos vestes ?

John : Oui, ils sont nombreux à en porter. Et nombreux à ne pas en porter (rires). J'ai vu un vieil homme qui en portait une !

Ringo : Moi, j'ai vu une vieille dame qui en portait.

John : Moi j'ai vu quatre vieux en porter, fais mieux !

Ringo : J'abandonne !…

Le 28 août 1966, lors d'une conférence de presse Ringo fait mouche :

- Un de vos compatriotes a déclaré que les américaines étaient démodées car elles ne portaient pas de minijupes et avaient de vilaines jambes. Qu'en pensez-vous ?

Ringo : Si elles ne portent pas de mini-jupes, comment peut-on savoir si leurs jambes ne sont pas belles ?

C'était trop beau pour durer...

Une telle alchimie était trop belle pour durer.

Celle-ci s'est prolongée sur 5 années de béatitude.

Dès l'année 1970, celle de leur séparation, il était clair que la recette ne fonctionnait plus. Quelque chose avait disparu.

L'intrusion d'une artiste japonaise aux côtés de Jogn Lennon avait brisé l'intimité des quatre garçons. La politisation du même Lennon était en train de créer une scission avec McCartney, plus porté vers des valeurs tranquilles.

Et puis aussi, une relève majeure était arrivée avec des groupes comme Pink Floyd ou Led Zeppelin. Les Beatles n'étaient plus les grands innovateurs du moment. Les années 60 étaient achevées. D'autres sonorités, d'autres expériences musicales voyaient le jour.

Au fond, ils ressentaient plus la vocation d'être les portes paroles de leur époque et de continuer à porter le flambeau.

Il était temps de tirer leur révérence.

En se séparant le 10 avril 1970, les Beatles ont mis fin à une épopée mythique. Mais ils sont également entrés dans la légende.

Aurait-on supporté de les voir devenir n°2 ou n°3, eux qui avaient toujours été les n°1 absolus ?


Beatles de A à Z

De A comme 'Abbey Road' à Y comme 'Yesterday'...

Toute l'histoire des chansons, des albums, des grands événements de la vie du groupe...

Par leurs propos, par leurs extravagances musicales, ces quatre garçons bravent les codes en vigueur.

Les Beatles se font l'écho de la contre-culture de leur temps mais ils en restituent le message par le biais de mélodies imparables, d'instantanés de jouvence.

Un groupe créatif et expérimental

Un mot d'ordre est dans l'air : liberté !

Les Beatles le transposent dans leurs chansons en s'autorisant toutes les expériences.

Les hits se succèdent, sans laisser l'ombre d'un répit aux fans. Ticket to ride, Help, Yesterday, Day Tripper, We can work it out, Michelle s'enchaînent sur une durée de neuf mois !

Comme terrassé, le public accroche au flot d'esthétique déversé sur les ondes.

Questions et réponses

Beatles de A à Z apporte la réponse à des questions telles que...

Anecdotes et légendes

Lorsqu'un groupe devient à ce point mythique, les légendes se développent spontanément à son égard.

Au sommet de leur gloire, les Beatles sont scrutés, observés et chaque mot est disséqué, interprété, reformulé.

Le message du livre

La musique des Beatles ne leur appartient plus. Elle est entrée dans l'Eternité.

Exemples d'entrées du livre Beatles de A à Z

Apple Records

Apple Records

La maison de disque des Beatles, fondée à la fin 1967.

La société Apple Records a été fondée le 17 novembre 1967, trois mois après la disparition de Brian Epstein, qui gérait jusqu'alors les affaires du groupes depuis sa société NEMS. Taxés à l'extrême par le fisc britannique qui leur soutirait jusqu'à 90% de leurs gains, les Beatles ont reçu pour conseil de créer une entreprise et d'investir une partie de leurs revenus afin d'éviter une telle dérive.

Apple est créée avec pour ambition de produire des disques, des films et aussi de l'électronique. Elle est fondée en vertu d'une philosophie qui reflète la pensée hippie de l'époque, soit une volonté d'aider toutes sortes d'artistes à s'exprimer. John et Paul s'en expliquent au cours d'une interview à la télévision américaine le 14 mai 1968 :

Beatles 1968

Paul : Généralement, lorsque les gens veulent lancer quelque chose, ils doivent aller voir les grandes entreprises, les gens importants,
John : Et ils n'y arrivent jamais. Ils ne parviennent pas à passer la porte à cause de la couleur de leurs chaussures.
Paul : Les grandes entreprises sont si énormes que si vous êtes petit et bon, cela vous prend quelque chose comme 60 ans pour y arriver. Et donc, elles laissent passer toutes ces petites personnes de qualité.
John : Disons que cela leur prend plus longtemps.
Paul : Donc, nous allons essayer de dénicher quelques individus de ce type.

La façade de l'immeuble Apple fait apparaître une immense fresque psychédélique sur ses trois étages, ce qui provoque un afflux de lettres de plaintes à l'Hôtel de Ville.

Très vite, l'inexpérience des Beatles va se faire sentir au niveau de la gestion d'Apple. 800 000 livres sont investis en pure perte dans les projets initiaux : gadgets électroniques, objets de design d'un groupe d'artistes néerlandais…

Au niveau musical, Apple Records va se montrer plus avisé. La société produit les disques de plusieurs artistes dont un n°1 : Those were the days par Mary Hopkins qui se paye le luxe de déloger Hey Jude des Beatles du sommet du hit-parade britannique.

Pourtant, dès 1969, les Beatles découvrent que la situation financière d'Apple est désastreuse. Il devient urgent de nommer un gestionnaire pour reprendre les affaires en main. Paul propose alors que son beau-père Lee Eastman, avocat new-yorkais spécialisé dans ce domaine, soit l'homme de la situation. Les autres Beatles s'y refusent, et lui préfèrent Allen Klein. Cette décision va précipiter le désir de McCartney de quitter le groupe.

George Harrison a déclaré en 1980 que très vite, il avait mal vécu le fait d'avoir à se rendre chez Apple, d'y croiser des hommes d'affaires lui disant : " signez ceci, signez cela ". Here comes the sun est d'ailleurs né d'un tel ras-le-bol (voir Abbey Road).

Beatlemania

Beginnings

Terme inventé par la presse britannique pour décrire le phénomène de furie entourant le passage des Beatles entre 1963 et 1965.

Lennon rêvait de devenir une star du rock. Il ne s'attendait toutefois pas à cela. Durant l'année 1963, le succès du groupe se transforme progressivement en un phénomène national : la Beatlemania…

C'est au printemps 1963 que le groupe découvre que quelque chose est en train de se passer. En mars 1963, leur album Please, please me devient n°1 des ventes de 33 tours en Angleterre. Les semaines passent et il demeure inlassablement au sommet. Il va y demeurer trente semaines et ne sera délogé que par leur deuxième album, With the Beatles.

Cet engouement se reflète très vite au niveau du public. Progressivement, des meutes d'adolescentes commencent à suivre le groupe à grands renforts de cris. Durant les concerts, elles hurlent à perdre haleine et paraissent en transe.

Le 31 octobre, le groupe débarque à Londres après avoir passé une semaine en Suède. Ils découvrent alors qu'une foule tumultueuse les attend. La Beatlemania bat son plein sans qu'ils comprennent ce qui a pu le susciter :

" Nous n'en savons rien, " dit Lennon, " On nous pose toujours cette question mais nous n'en avons aucune idée. Je ne pense pas que quiconque détienne une telle réponse. "

Au même moment, le single "She loves you" impose le groupe de façon internationale.

Lorsque les Beatles débarquent à New York le 7 février 1964. La Beatlemania a commencé à toucher les Etats-Unis. Une foule enthousiaste d'adolescents les attend à l'aéroport et se bousculent sur leur passage. Le passage des Beatles au Ed Sullivan Show le 9 février achève de les imposer. 73 millions de téléspectateurs américains découvrent le groupe lors de cette émission. À la suite de ces apparitions télévisées, "I want to hold your hand" devient le record des ventes de singles avec 8 millions d'exemplaires.

Dans la foulée, la plupart des pays du monde succombent tour à tour à la Beatlemania.

Au début de l'année 1965, les Beatles commencent toutefois à manifester les premiers signes de lassitude liés à la Beatlemania, ainsi qu'en témoignent l'interview promotionnelle réalisée en mars pour le lancement du film Help ! Paul reconnaît qu'il peut leur arriver de se montrer désagréables envers certains membres du public.

Beginnings

" C'est très bien de tendre l'autre joue, explique-t-il mais il est rare que votre joue subisse ce que la nôtre subit ! "

John raconte qu'une femme est venue lui parler de sa fille alors qu'ils étaient en train de déjeuner et qu'ils l'ont traitée froidement.

" Elle a probablement pensé que nous n'avions pas le droit d'agir ainsi, mais elle oublie que nous sommes juste des humains. "

Ringo raconte à Playboy que parfois, pour être tranquilles, ils se rendent dans des restaurants guindés " le genre de restaurants où je ne mettrais jamais les pieds si je n'étais pas célèbre, tant les gens qui les fréquentent sont barbants, " car au moins, les clients de tels établissements sont tellement snobs qu'ils font semblant de ne pas les connaître !

Dès l'année 1966, l'attitude des Beatles devient plus froide, comme dans cette interview donnée fin juin au Japon où un reporter leur demande pour la énième fois comment il expliquent la Beatlemania.

" Il n'y a pas de raison ou d'excuse à donner pour le fait de venir nous voir. Les gens ne cessent de nous poser des questions à ce sujet. Les fans viennent nous voir parce qu'ils nous apprécient. C'est tout. Il n'y a rien d'autres à chercher là ! " lâche John.

Paul fait remarquer que la foule ne se comporte pas de manière plus hystérique que lors d'un match de football.

À la fin de l'été 1966, alors que Beatles ont mis fin aux tournées, la Beatlemania va retomber d'elle-même. Le groupe se concentre sur la production d'albums en studio et entend prendre ses distances vis-à-vis de leur image. En décembre de cette même année, Lennon déclare au magazine Look qu'il demeure avant tout un individu :

" Nous ne sommes pas du tout les Beatles. Nous sommes juste nous-mêmes. "

Ed Sullivan Show

Ed Sullivan

Une émission musicale diffusée le dimanche soir sur CBS et qui a fait connaître au public américain plusieurs artistes majeurs notamment Elvis Presley et les Beatles.

Durant 25 années, le présentateur Ed Sullivan a établi son règne sur la tranche horaire de 20 à 21 heures du dimanche soir aux USA. Il a contribué à imposer maints artistes sur le sol américain dont Elvis Presley, Smokey Robinson, les Byrds, les Supremes, les Doors… Il a tenu l'antenne jusqu'à l'automne 1971.

Ed Sullivan a découvert le phénomène des Beatles par hasard, alors qu'il se trouvait à l'aéroport de Londres le 31 octobre 1963. Le groupe revenait de Suède et des milliers de fans en délire étaient venus les attendre à Heathrow. Intrigué, Sullivan a voulu en savoir plus et s'est fait dire qu'il s'agissait des " Beatles ". Deux semaines plus tard, de retour à New York, il a négocié le passage du groupe dans son show.

Quelques magazines américains tels que Time, Life et Newsweek ont consacré des articles à cet étonnant phénomène qu'est la Beatlemania. À partir de là, la maison de disque Capitol s'est intéressé à distribuer le groupe et les radios ont suivi. Pourtant, au début de l'année 1964, les Beatles doutent de leur possibilité de percer outre-Atlantique; il n'existe pas de précédent en la matière pour un groupe britannique. C'est leur manager Brian Epstein qui les persuade que la chose est possible, et George Harrison en est également convaincu - leur disque I want to hold your hand connaît un succès important et semble en mesure d'aller jusqu'au sommet. Il se classe finalement numéro 1 aux USA le 17 janvier. En conséquence, à l'arrivée des Beatles sur le continent américain trois semaines plus tard, une foule enthousiaste d'adolescents les attend à l'aéroport.

Les passages des Beatles au Ed Sullivan Show à partir du 9 février 1964 vont être déterminant pour leur conquête de l'Amérique. Lors du premier des trois shows organisés (à New York), Ed Sullivan fait une apparition entre deux morceaux afin d'informer le public :

"Nous venons juste de recevoir un télégramme de bienvenue de la part de Elvis Presley et du Colonel Parker, souhaitant aux Beatles beaucoup de succès sur le sol américain. "

73 millions de spectateurs américain découvrent le groupe lors de cette émission. Un deuxième show a lieu à Miami le 16 février.

En introduisant le troisième show à New York le 23 février, Sullivan se déclare ému par les qualités humaines des quatre garçons qu'il a côtoyé et déclare :

"Toute notre équipe est sincèrement désolée que ce soit la dernière émission avec les Beatles. Ces jeunes gens de Liverpool, par la façon dont ils se sont conduits en tant qu'artistes professionnels mais aussi en tant que jeunes hommes charmants, marqueront tous ceux qui les ont rencontrés. C'est également vrai pour nous. "

À la suite de ces trois apparitions télévisées, le succès des Beatles devient phénoménal : avec 8 millions d'exemplaires, le 45 tours I want to hold your hand devient alors le record des ventes de singles.

Les Beatles vont conserver une gratitude envers Ed Sullivan et c'est de bon cœur qu'ils se produiront à nouveau dans son émission, en août 1965.


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Quelques interviews que j'ai données sur les Beatles

Les 50 ans de l'album Abbey Road

interview sur RTBF le 23 septembre 2019

Non Stop People

Emission de 2015

Petit bonus : y-a-t-il eu une reformation secrète des Beatles ?

Un clip que j'ai consacré autour du bien mystérieux phénomène Klatu.


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Les 10 meilleures chansons des Beatles

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Et Dieu créa les Beatles

Si vous préférez les biographies chronologiques, alors, cette alternative pourrait vous séduire. Elle retrace l'histoire du groupe jusqu'à sa séparation mais aussi les carrières solo de John, Paul, George & Ringo.

Comment un petit groupe provincial de rock'n'roll en est-il venu à composer des morceaux du calibre de "A Day in the Life", "Yesterday" ou "Strawberry Fields Forever", des chansons entrées dans l'Histoire ?

Quels ont été les facteurs sociaux, artistiques et culturels propres aux années 60 qui ont permis de passer en l'espace de deux ans de "Can't buy me love" à la sophistication de "Eleanor Rigby" ?

Le livre analyse dans le détail les albums et chansons du groupe et ce qui a permis leur éclosion et leurs orchestrations sophistiquées. Je consacre par ailleurs une longue étude aux reprises effectuées par d'autres chanteurs ou musiciens, des versions enregistrées par toutes sortes d'artistes venant d'univers aussi différents que le jazz, l'opéra, la comédie musicale (comme pour "Can't buy me love"), d'Aretha Franklin à Tété, en passant par Aimee Mann et jusqu'à Maurice Chevalier (!)

Et Dieu créa les Beatles se penche également sur les carrières solo de John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr et analyse les plus grands albums qu'ils ont créé individuellement.

Au delà de l'histoire du groupe et de l'atmosphère débridée des sixties, le livre met l'accent sur l'improbable rencontre de deux génies de la composition, Lennon et McCartney et l'apport de George Martin, le subtil orchestrateur. Je me propose d'analyser en profondeur les Beatles en tant que créateurs de mélodies et chansons qui défient le temps.

N°1 des ventes pop rock

N°1 des ventes de livres pop rock sur Amazon la fin novembre 2009.

L'introduction de Beatles de A à Z

Si courte et pourtant si riche… La carrière des Beatles paraît stupéfiante lorsque l'on la regarde avec le recul des années. Il ne leur a fallu que quelques mois pour connaître une popularité comme aucun groupe n'en avait jamais eu en Grande Bretagne, puis aux Etats-Unis et dans le reste du monde. À partir de là, les productions se sont enchaînées, qu'il s'agisse de disques ou de films. L'aventure s'est terminée huit ans plus tard, une durée courte par comparaison avec des groupes tels que Genesis, U2 ou les Rolling Stones.

La production musicale des Beatles s'est étalée entre l'audition du 6 juin 1962 qui a convaincu George Martin de les prendre sous contrat et la séance du 4 janvier 1970, date à laquelle ont été apportées les touches finales à l'album Let it be. Entre ces deux dates, le groupe a bâti une œuvre d'une incroyable richesse au niveau mélodique, instrumentale et aussi sur le plan de l'innovation. Il est courant d'entendre que la matrice des trente années qui ont suivi a été gravées sur les albums et singles publiés en 1962 et 1970.

Plus étonnant encore est le fait que les œuvres majeures ont été créées sur une période plus resserrée encore, entre le milieu de 1965 et le milieu de l'année 1969, soit une durée de quatre ans environ. Les cinq albums essentiels du groupe, Rubber Soul, Revolver, Sgt Pepper's, White Album et Abbey Road et la plupart des singles mythiques (Hey Jude, Yesterday, All you need is love, Strawberry Fields Forever…) sont apparus sur cette période relativement brève. Une telle créativité sur un temps aussi court n'a pas été égalée depuis.

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L'introduction de Beatles de A à Z



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A propos de l'auteur

Daniel Ichbiah a été deux fois n°1 du Classement Général des ventes
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Fiche de la page

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Beatles. Le grand dictionnaire sur les Fab Four.
Published by: Daniel Ichbiah
Date published: 02/10/2012
Edition: 1
ISBN: 979-1091410144
Available in Ebook Paperback
Paul McCartney, John Lennon, George Harrison, Ringo Starr, Yesterday, Let it be, Hey Jude, Help